Alors????

Bon alors personne n'a survécu à ces championnats d'Europe? Trop
crevés pour en parler peut-être? En tout cas bravo à toutes et tous, j'ai cru comprendre que vous vous êtes tous fait plaisir, c'est déjà bien, et je compte bien en être en mai prochain.

Chucky ?!?!
Tu vois bien que tout le monde attend ton récit !!!!
Si tu ne fais pas ton compte-rendu - tu seras haut et court pendu !!!!

Padré, c'était énorme !
Chucky va essayer de retranscrire ce que nous avons vécu...mais le meilleur moyen de le comprendre est de le vivre Je crois que c'est largement le temps pour une des premières ceintures noires en France d'aller voir ce que c'est un Championnat d'Europe, non ?

Tu m'étonnes!!! Trop de temps perdu et d'occasions ratées. Pour 2008, no more excuses!! Bon Chucky, je te cède la place....

Le récit de Truc est en ligne sur le blog des clubs.
Merci Truc !!!

Citation :

(et d'ailleurs si qqn se sent l'âme de rédacteur en chef, je lui cède volontiers ma place !!! OKAYYYY ?)

Non, Trucky, tu resteras notre rédacteur en chef, tu as ça dans le sang, comme le taekwon-do.
Tu dois assumer...

Je m'incline devant ton récit petit Japanaise.

L'est trop fort notre Trucky national ^^.
Je sais pas où tu vas chercher ces idées pour relater aussi bien les faits à chaque fois.

A noter quand même que certains francais (comprendre presque tous) ont fini la soirée du dimanche joyeusement (ca leur a d'ailleurs donné une certaine immunité au froid lors des 30 min d'attente du bus à 03h30 du mat')

Ce deuxième récit dans le recueil de l’auteur marque une nouvelle étape dans son évolution artistique. Il retrace ses aventures en Estonie lors du XXII Championnat d’Europe mais d’une manière originale et peu habituelle.



En effet nous pouvons ressentir dans l’atmosphère textuelle les particularités caractéristiques de l’art japonaise où tout n’est que suggestion et nuance. Ainsi les détails sont voilés d’un mystère charmant, les contours sont à peine ébauchés et cela dans l’objectif incontestable non seulement d’épargner aux lecteurs l’ennui ou la prise de position hâtive, mais aussi et avant tout de faire accroître leur intérêt tout en les poussant vers l’aventure.



Ainsi cette incitation, cette invitation subtile au voyage révèle l’aspect pédagogique du texte qui tout en narrant une chaîne d’événements forme et instruit les jeunes esprits.



En effet ce récit de voyage au fur et à mesure de sa lecture se transforme insensiblement dans un voyage initiatique durant lequel les protagonistes affrontent, encore une fois masqués par la subtilité de l’auteur, leurs pires ennemis – ceux que l’on ne rencontre qu’au sein d’un groupe ou dans le reflet de sa propre image.



Ainsi la tonalité du récit évolue et d’un simple texte descriptif et explicatif nous assisterons à partir de la deuxième partie à un éclat d’humour qui dévoile à l’œil averti le changement et la remise en question que chaque protagoniste a su réalisés à la suite des épreuves.



Cependant cet éclat d’humour adressé exclusivement aux compagnons de voyage reste très retenu pour les lecteurs extérieurs à l’aventure. De cette manière l’auteur relie à la perfection la tradition asiatique de finesse suggestive, la tendance de l’art pour l’art où la beauté du texte domine son message, les points de repère cinématographiques qui oxygènent la narration et la fierté de certains écrivains qui ne s’adressent qu’à des lecteurs préparés, instruits et cultivés, des lecteurs capables de lire entre les lignes et deviner le sens caché des métaphores.



Après le Voyage à Kiten, le XXII Championnat d’Europe ajoute une nouvelle touche caractéristique au portrait de l’auteur, révélant une personnalité discrète, attentive au moindre détail, mais aussi sensible à l’approche analytique et pédagogique des grands écrivains du XIX siècle. La rétrospection réalisée à travers une description à mi-chemin entre l’objectivité et la subjectivité marque un tournant décisif dans l’art du narrateur qui ne pourra ne pas nous surprendre en mai prochain lors de la suite, déjà si attendue, des aventures de l’équipe nationale en Croatie.

…Que pourrais-je ajouter en dehors de cette critique littéraire si ce n’est que la réaction foudroyante de JSP en tant que Grand Censeur du Royaume a su éviter à l’auteur du récit la même surprise qu’il avait lui-même administrée dans la bouche de son adversaire lors d’une retraite contournée stratégique.

Whouaah ... Il fallait donc que j'écrive sur le Taekwon-Do pour avoir de bonnes notes en Français ... Cela ne changera pas ma tuile au bac de philo, mais çà fait toujours plaisir !
L'analyse a posteriori de professeur Sokdo reflète sa propre sensibilité (débordante et généreuse, qui osait encore en douter ?), qu'a pû lui inspirer un article rédigé spontanément. (Tiens j'ai déjà entendu çà qq part ... De la sensibilité artistique, que sais-je ...)
Ne peut-on pas appliquer cette curiosité à la pratique de l'art martial ?
A aucun moment l'auteur de l'article n'aurait imaginé transmettre les éléments issus de l'analyse fine de son lecteur. La perception de l'auteur sur ce qu'il produisait, au moment où il le produisait, semble fort éloignée de la perception de son lecteur final.
Lorsqu'on exécute une technique, un tul, n'y aurait-il pas de la même façon un gouffre entre les sensations du pratiquant et le "message" reçu par ses spectateurs (arbitres) ? Si comme pour l'auteur de l'article, la surprise s'avère parfois très agréable ... Souvent ce "gouffre" peut être la cause d'une forte frustration ... Faut-il pour autant en vouloir aux arbitres ? Faut-il remettre en cause le sens de sa pratique ? Comment réduire cette différence apparente d'appréciation ?
... A part ca ne vous inquiétez, tuot va bien dans le meilleur des mondes ...